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PERFORMANCE INDUSTRIELLE

30/06/2016

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Valoriser les sous-produits agricoles en énergie, beaucoup de coopératives y pensent. Pour fournir aux coopératives une premiére approche de la faisabilité d’un tel projet, Solutions+ a mis au point un outil en ligne gratuit, permettant en quelques minutes de connaitre l’investissement à prévoir dans la chaufferie et le temps de retour sur investissement. L’outil est disponible sur le site https://biomasse.www.servicescoopdefrance.coop (voir encadré). « Une quarantaine de structures ont déjà utilisé l’outil pour une pré-étude », indique Jérémie Descours, consultant biomasse énergie pour Solutions+. Aprés avoir répondu à quelques questions ciblées, elles reçoivent une synthése de leur situation actuelle comparée à une situation en biomasse énergie (puissance installée, chaleur produite, coût du combustible en €/MWh). En complément, une simulation économique est réalisée : coût d’investissement dans la chaufferie biomasse, charges, potentiel d’aides, temps de retour sur investissement brut. Pour la coopérative viticole CAVALE  de Limoux (Aude), ce dernier indicateur était de 4 ans seulement pour une chaudiére fonctionnant au marc de raisin. Suite à ce résultat encourageant, son directeur Christophe Bonnemort travaille avec Solutions+ à un projet global de valorisation énergétique des marcs et pépins.

Plus de 4 M€ d’investissements

« Notre projet prévoit des investissements à hauteur de 4 à 5 M€ sur 5 ans même si notre de chiffre d’affaires annuel est de 10 M€ », indique Christophe Bonnemort directeur de la CAVALE. « Car il est intéressant pour nous de disposer d’outils de valorisation des coproduits dans le sens de l’économie circulaire et de l’autonomie énergétique ; nous sommes d’ailleurs accompagnés par des partenaires financiers et la Caisse des Dépôts », poursuit-il. A terme, quelque 10.000 t/an de marcs et pépins seraient valorisées dans un séchoir et dans une chaufferie biomasse. De plus, la coopérative utiliserait la chaleur produite par une unité de méthanisation voisine.

Par ailleurs, la nouvelle usine de Sud-Ouest Aliments, filiale du groupe Maïsadour, d’Arue-Roquefort (Landes) pourrait être équipée d’une chaudiére biomasse fonctionnant aux poussiéres de céréales. Une pré-étude réalisée par Solutions+ conclut à un excellent retour sur investissement. « Nous avons 2 chaudiéres gaz disponibles dans le groupe ; lors de la mise en route de l’usine de Roquefort début 2016, nous utiliserons l’une d’entre elles pour nous laisser le temps de monter le projet de chaufferie biomasse », explique Frédéric Mauny, responsable performance industrielle. L’usine produira 30.000 t/an d’aliments poissons, un marché en croissance de 15%/an.

A NOTER !

Une palette de services sur la biomasse énergie

La biomasse agricole valorisée en énergie est un des domaines de spécialité de Solutions+. Ses consultants organisent des journées régionales d’information avec visite de coopératives équipées de chaufferies biomasse (Dislaub à Buchéres (10) et Malteries Franco-Suisses à Issoudun (36) en 2014). Une newsletter et un site internet exposant une dizaine de retours d’expérience (https://biomasse.www.servicescoopdefrance.coop) sont aussi disponibles. Pour les coopératives ayant un projet plus avancé, les consultants assurent un accompagnement pour les études de gisement, de faisabilité, de dimensionnement, de risques, mais aussi sur les dossiers de subventions.

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